Depuis le 24 mai 2022, les précisions utiles ont été apportées pour définir l’application des nouvelles flexibilités.

– Une nouvelle classification des niveaux de salaire est disponible. C’est elle qui définit les recrutements de travailleurs étrangers qui peuvent bénéficier du traitement simplifié. Deux grands volets sont à distinguer : le volet des postes à haut salaire et le volet des postes à bas salaire.

– Le volet des postes à haut salaire concerne les emplois dont la rémunération est égale ou supérieure au salaire horaire médian de la province. Le volet des postes à bas salaire représente celui des postes avec un salaire inférieur au salaire horaire médian provincial.

– C’est ce deuxième volet qui bénéficie du traitement simplifié. C’est-à-dire que les employeurs ne sont pas tenus de prouver les efforts fournis pour recruter un citoyen canadien ou un résident permanent, tel qu’il est exigé dans le processus normal de demande de l’Étude d’impact sur le marché du travail (EIMT). Les postes à bas salaire concernés par le traitement simplifié sont ceux des secteurs du transport, du logement et de l’assurance-maladie. Par ailleurs, la durée des emplois ainsi offerts peut aller jusqu’à trois (3) ans.

– Toutefois, il faut noter que les demandes soumises avant le 24 mai 2022 même pour les professions de catégorie C ne pourront pas bénéficier du traitement simplifié. Elles seront purement et simplement retournées si la demande n’avait pas été faite en suivant les règles en vigueur par rapport au type de formulaire à remplir ou aux preuves d’efforts de recrutement de citoyen canadien ou de résident permanent.

 – La bonne nouvelle néanmoins, c’est que jusqu’au 31 décembre 2023 les postes à bas salaire pour des professions admissibles au traitement simplifié sont exemptées de l’exigence relative à la limite des postes à bas salaire dans un lieu de travail spécifique.